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Dîme (Rue de la)

Cette appellation est un souvenir de l’époque où les habitants d’Ovifat, dépendant de Reinhardstein, étaient déchargés de la dîme et du vinage au monastère, ceci au profit du château. De 1170 à 1785, les manants d’Ovifat furent en procès avec le curé Vilenne de Waimes à qui ils refusaient de payer dîme et vinage, prétextant qu’ils les payaient déjà à Reinhardstein.

Dessous Mon Jacques (Rue)

Toponyme cadastral.

Clos Champs (Rue des)

Toponyme cadastral.

Cimetière (Rue du)

Le cimetière se trouve au coin de cette rue que les habitants désignent déjà de ce nom.

Cheneux (Chemin du)

Toponyme cadastral. C’est ici aussi que se trouve la chapelle du Cheneux.

Charmilles (Rue des)

On trouve quelques charmilles le long de cette rue.

Bergers (Rue des)

Le territoire des Fagnes à toujours connu un grand nombre de bergers.

Bayehon (Rue du)

Toponyme cadastral.

Baras (Rue des)

Bara : homme bêtement têtu. Ce mot est devenu le sobriquet des habitants d’Ovifat et de Steinbach à cause de la rime “èn’Ovifat, les grans baras”.
Fr. TOUSSAINT : Dictionnaire d’Ovifat (le sens premier de bara est “bélier”).

Abbé Toussaint (Rue de l’)

Né le 4 mai 1882, recteur à Ondenval, curé à Waimes, il lutte ouvertement pour le rattachement de la Wallonie malmédienne à la Belgique. En 1920, il est nommé correspondant de la Commission Royale des Monuments et des Sites. Pendant la seconde guerre mondiale, il fait le choix de rester dans notre région, malgré les difficultés que lui pose sa position en faveur des langues wallonne et française. En 1946, il succède à l’Abbé Bastin à la Société de Langue et de Littérature Wallonnes. Non seulement curé, mais également botaniste, fagnard, radiesthésiste, sourcier et historien, il nous laisse de nombreux ouvrages, notamment le fameux Dictionnaire d’Ovifat.

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